Le Saké : la boisson la plus populaire du pays du Soleil Levant

Publié par Bernard le

Le Saké, est sans aucun doute la boisson la plus consommée et la plus populaire au Japon. D’ailleurs, c’est un élément incontournable à la gastronomie japonaise, à ses rites religieux et à sa culture. Découvrez plus d’informations sur ce fameux alcool de riz.

D’où vient le Saké ?

Actuellement, le saké est considéré comme un terme générique pour désigner les boissons alcoolisées du pays du soleil levant. Mais, il s’agit également d’une « boisson alcoolique ancestrale » que l’on obtient après la fermentation du riz. Le saké a été fabriqué au IIIe siècle au Japon. Néanmoins, à cette époque, seules les prêtresses avaient l’autorisation de le produire.

Ainsi, ces personnes fermentent le riz avec de la salive et des enzymes, après l’avoir mâché. En outre, les Japonais consommaient du saké pendant les cérémonies funéraires. Cependant, la production de cette boisson alcoolisée s’est peu à peu modernisée avec le temps.

Production de saké : les ingrédients nécessaires

Le saké est principalement composé d’eau et de riz. Il est également constitué de levure et de « koji-kin ».

Le riz

Pour obtenir un meilleur goût de saké, le choix du riz à utiliser ne doit pas être pris à la légère. En effet, seule la graine issue de la famille des « sakamai » peut être utilisée pour la fabrication. Ce riz, a une forme large et arrondie, et possède beaucoup plus d’amidon que le « shokumai ». Ce dernier étant le riz que vous mangez habituellement.

Cependant, il existe plusieurs variétés de riz appartenant à la catégorie des sakamai, comme le « Miyamanishiki » ou le « Gohyakumangoku ». Aussi, il faut noter qu’ils sont tous délicieux et possèdent leurs particularités gustatives respectives.

Le « Koji-kin »

Ce « champignon microscopique » est aussi connu sous le nom de « Koji ». Il a souvent la forme de poudre noir, vert, jaune, etc. La plupart des maîtres brasseurs l’utilisent pour la fabrication de saké. Le « koji-kin » sépare les molécules de glucose pour favoriser la fermentation de l’alcool. Cette technique est appelée « le processus de saccharification ».

Ce procédé est réalisé dans une grande salle spéciale nommée « kojimuro », où l’humidité et la température sont toujours constantes.

Les levures

Auparavant, la fermentation de cette boisson alcoolisée japonaise se faisait au grand air. Cela permet le dépôt des levures naturelles sur la préparation. Mais,ces dernières sont désormais cultivées et préservées suivant la technique « sokujo ».

La dégustation

Le saké peut être dégusté à tout moment et se marie bien avec toutes sortes de cuisines. En effet, il peut aussi être consommé pendant le repas. En général, il se sert dans un verre en bois, en bambou ou même dans une coupe en céramique. Néanmoins, il y a une règle très importante à respecter lors de sa dégustation : vous ne devrez jamais vous servir vous-même. Dans ce cas, vous devez d’abord servir vos convives et attendre qu’ils vous servent en retour.

Quels sont les différents types de saké ?

De nos jours, il y a plusieurs sortes de saké, voici quelques uns :

  • Le « ginjo : en général, celui-ci n’est pas composé d’alcool neutre. La plupart des « ginjo » ont un parfum très intense et une saveur très développée.

  • Le « futsushu » : celui-ci est l’un des sakés que les Japonais consomment le plus. Il peut être consommé chaud et doté d’un arôme peu caramélisé.

  • Le « Daiginjo » : il est de la même catégorie que le « Ginjo ». Il est reconnu pour son parfum intense, ainsi que son goût raffiné.

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