À la découverte de la crêpe

Publié par Bernard le

Le nom dérive du latin «crispus» (frisé) utilisé pour désigner des omelettes très légères, fines, presque transparentes et surtout «crêpes», car elles se froissent à la cuisson.

Selon une légende, ce type de préparation a une origine très ancienne. Il semble qu’il soit né au cinquième siècle pour nourrir les pèlerins français arrivés à Rome épuisés après le long voyage entrepris pour participer à la fête de la Chandeleur. Ce serait le pape Gelasio qui aurait ordonné aux cuisiniers papaux de préparer des aliments revigorants d’urgence à base d’ingrédients simples tels que la farine et les œufs. Les crêpes ont beaucoup soulagé les affamés, la recette a donc été rapportée et diffusée en France comme un aliment réparateur pour le corps et l’âme.

Au fil du temps, cette pauvre préparation médiévale s’est enrichie des éléments les plus divers.

Une gaufrette historique

Le monde des gaufres est vraiment varié et regorge de délicieuses recettes qui, pour la plupart, visent à satisfaire les gourmands. Il existe des gaufrettes croustillantes, d’autres molles, élastiques, hautes ou fines. Parmi tous ces délices, cependant, un se distingue certainement, très célèbre et apprécié dans le monde entier, non seulement pour son goût inimitable, mais aussi pour sa polyvalence infinie dans la cuisine : la crêpe !

En fait, les crêpes ne sont que des gaufrettes fines avec une consistance souple et élastique, ainsi qu’une forme ronde. Plat typiquement français et l’un des symboles de cette cuisine également à l’étranger, la crêpe est composée d’ingrédients très simples tels que des œufs, du lait, de la farine et du sucre et est généralement farcie des garnitures les plus variées, sucrées ou salées. Symbole de la cuisine française, la crêpe est pourtant célèbre dans le monde entier et chaque pays a adapté la recette originale à sa propre culture culinaire, faisant de la crêpe l’un des aliments les plus polyvalents. Farcies, roulées, utilisées comme pâtisserie, fourrées à la confiture, aux fruits, à la crème ou au jambon, au fromage et bien plus encore.

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Les variantes les plus célèbres dans le monde

En Bretagne, on prépare des Krampouezh, des bonbons à la farine de blé ou salés au sarrasin, mais aussi des biscuits. Ces derniers sont cuits dans la galettoire (ou galétière ), une poêle à côtés très bas. Pas « orthodoxe » mais la variante flambée est répandue. Dans certaines régions, la levure est utilisée, non incluse dans la recette originale (tourtou en Limousin, bourriol en Auvergne).

Le Marudnik est une spécialité de la région bulgare des montagnes des Rhodopes. Il ressemble à une crêpe et se compose de farine, de bicarbonate de soude, de sel, de beurre, d’œufs et de l’aliment de base bulgare, le yaourt. Le Marudnik est traditionnellement cuit sur un tikla, une pierre chaude et plate. Il est généralement consommé en dernier plat après un gros repas, et il est le plus souvent servi avec des baies sauvages en conserve.

Le Pan bati est une crêpe de farine de maïs légèrement sucrée d’Aruba. Le nom du plat signifie pain battu, en référence à sa forme plate. Bien qu’il soit le plus souvent consommé comme plat d’accompagnement du petit-déjeuner, il peut également être préparé dans une version sucrée avec du sucre et diverses garnitures sucrées.

Le Min chiang kueh est une crêpe traditionnelle consommée en Chine, à Singapour et en Malaisie. Ces crêpes épaisses sont remplies d’une combinaison d’arachides broyées et de sucre. La pâte est généralement préparée avec une combinaison de farine ordinaire et de farine de riz, de lait de coco, d’œufs, de sucre, de levure, de bicarbonate de soude et d’une pincée de sel.

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